Pendant pour les femelles, le Prix du Château de la Pointe réunissait dix compétitrices dont plusieurs inédites biens nées venant de l’entrainement de P. Sogorb et P. Cottier. Mais il fallait prendre en considération une autre débutante sous la responsabilité de Gael Lemer. Issue de la belle famille de Mr Henri de La Chauvelais, Bayouqueen (Romanised) n’est autre que la sœur des bons Bamiyan (Prix du Pin Gr.3) et Bayoun que connaissent très bien le père et le fils Lemer. Voyageant en deuxième partie du peloton, cette dernière s’infiltre à l’intérieur, dans la phase finale, avec l’aide de Fabrice Veron. Nous pouvions penser qu’ Esiol (Wooded) avait fait le plus difficile et était en mesure de perdre son statut de maiden mais c’est finalement la fille de Baenia qui obtient le dernier mot sur le fil Elle avait été rachetée seulement 4 000 € aux ventes arqana en décembre 2023 lorsqu’elle était foal. Ce succès met en évidence également son père Romanised qui produit d'excellents compétiteurs pour les courses françaises et qui vient de rejoindre le haras de Castillon à un prix de saillie très compétitif.

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Au cours de la réunion du Bouscat, il y avait également un maiden pour mâles et hongres de 2 ans. Avant le départ du Prix Fernand & Didier Soubagné (1600 mètres), le poulain Westminster Coyote (Tamayuz) était extrêmement appuyé au betting tout en se montrant excité et en nage en rentrant dans les stalles. Positionné à proximité de l’animateur durant la grande partie du parcours, le partenaire de Tony Piccone se montre brillant et un peu émotif mais ce dernier ne se laisse pas dicter une quelconque stratégie. A 300 mètres du poteau, il passe à l’offensive et place une belle accélération pour dominer l’espagnol Kohakou (Galileo Gold) suivi du très bon finisseur Histo Chop (Gutaifan). Notre lauréat du jour avait débuté sa carrière fin septembre par une cinquième place à Toulouse avant d’échouer de peu dans un maiden bordelais remporté par My Calyx Cen (Calyx). Issu d’une mère par Verglas, Westminster Coyote provient d’une famille connue en Europe avec la présence dans son pedigree de Libertarian (Dante Stakes Gr.2 & 2e Derby d’Epsom Gr.1), Prince Siegfried (Winter Hill Stakes Gr.3- 2e Critérium International Gr.1), Bigzam (Prix des Tourelles –Listed) ou encore l’étalon Halling, double vainqueur des Juddmonte International Gr.1 et des Eclipse Stakes Gr.1.

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Dès le début du programme à Bordeaux-Le Bouscat, les 2 ans étaient à l’honneur dans une classe 2 sur la distance de 1200 mètres en terrain collant. Il fallait donc de l’expérience et une certaine vitesse pour se montrer le plus fort dans ce Prix Francis de Luze. Dès les premiers mètres, Mataki (Goken) prend naturellement le commandement et s’octroie déjà quelques longueurs sur ses rivaux dont le cantilien Persian Imp Cen (Persian King) déjà en 43 de valeur. Attaqué dans un premier temps dans la phase finale par la pouliche Maryzia (Calyx) puis par le fils de Persian King, Mataki repart et se montre intraitable sous la selle du jockey Hugo Mouesan. Paré des couleurs de Béatrice Hermelin en association avec le Marais, en 39 de valeur, le vainqueur confirme sa grande régularité depuis son début de carrière le 19 avril à Tarbes, et ce fils de Goken brille pour la deuxième fois de sa carrière en sept sorties publiques. Acquis 14 000 € yearling lors de la vente V.2 en 2024 à Arqana par Jérémy Para, ce poulain est un neveu de l’excellent Erupt (Grand Prix de Paris Gr.1) et est le frère de trois vainqueurs individuels en France et en Angleterre.

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MELBOURNE CUP (Gr.1). Nous étions bien réveillés à 5h pour voir le direct de cette grande épreuve où le temps s’arrête en Australie. 24 participants dont certains venus d’Europe, du Japon, de Nouvelle Zélande et des USA. Notre français Presage Nocturne (Wootton Bassett) était appuyé chez les bookmakers australiens mais ce dernier n’a pu tenir la comparaison dans la phase finale. Détaché rapidement de ses adversaires sur cette distance de 3200 mètres, le « FR » Land Legend (Galileo) crée le spectacle en prenant le large avant d’être avalé par le peloton à l’entrée de la ligne droite. Quand surviennent les assaillants côté corde, nous distinguons une lutte qui s’engage entre trois compétiteurs, à 400 mètres du disque final, dont la jument irlandaise Goodie Two Shoes (Fastnet Rock) et Half Yours (St Jean) conserve son couloir le long du rail. Associée à la femme jockey Jamie Melham, Half Yours accélère très fort et se met hors de portée de la protégée de Joseph O’Brien munie des couleurs de JP McManus. Sous la responsabilité de Tony & Calvin McEvoy, le fils de St Jean devient le prophète dans son pays en réalisant le rare doublé Caufield Cup Gr.1 & Melbourne Cup Gr.1 moins de trois semaines d’intervalle.
Agé de 5 ans, Half Yours arrive à maturité pour conquérir toute l’Australie. Acquis 305 000$ australien en novembre 2024 lors d’une session online (dispersion de l’effectif de Colin McKenna) via société de vente Inglis, ce formidable compétiteur est issu du croisement de l’étalon australien St Jean par le reproducteur européen Teofilo et d’une mère par l’étalon irlandais Desert King. Il met en évidence un inbreeding grandement usité grâce au sang de Danehill. Son pedigree n’est pas si riche en black type, il est un neveu de Moudre (Blevic) lauréat du Queen’s Cup Gr.3 et 3e du Makybe Diva Gr.1. En l’espace d’un mois, il vient enrichir ce pedigree et consacre l’étalon St Jean qui officie à 11 000$ à Brackley Park.

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A l’occasion de la célèbre vente d’élevage de Keenland, l’homme d’affaire Kia Joorabchian s’est encore fait remarquer avec son entité Amo Racing. En effet, son fonds d’investissement inépuisable (mais jusqu’à quand ?) se distingue pour cette première journée avec l’acquisition de la jument grise Old Fashioned pleine de l’étalon américain Not This Time (Giant’s Causeway) qui fera la monte à 250 000$ en 2026 à Taylor Made. La raison de cet achat à 6.2 M$ est simple car la poulinière vient de produire Ted Noffey (Into Mischief), vainqueur de la Breeder’s Cup Juvenile Gr.1 vendredi dernier. Invaincu en quatre sorties dont deux victoires de Gr.1, le profil de ce 2 ans de premier plan a fait beaucoup parler durant le week-end. Amo Racing continue sa quête dans la meilleure génétique même dans le segment de l’élevage.

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